Petit déjeuner bien bien gourmand dans notre champ de fleu, et hop on lève le pouce de nouveau en plein cagnard. Et Petros est arrivé, sans se presser...
Il parle pas bien anglais et nous pas vraiment le grec... Mais que de rires. On découvre qu'Edessa est la région des cerises et des pêches. Aussitôt dit, aussitôt fait, arrêt gourmand au bord de route et cueillette sauvage de cerises si bien charnues. Proposition de sa part de découvrir sa petite ville Edessa et de sa fameuse cascade ( 7 personnes se sont suicidées de cette cascade aux cours des quelques dernières années).
A Edessa ce qui compte c'est les pauses cafés-cigarettes (d'ailleurs nous n'avions pas encore vu un tel rassemblement de cafés juxtaposés les uns aux autres pour un si petit endroit. Du coup, arrêt café)cigarettes avec Petros et ses amis locaux. Son ami Dimitris nous rejoint. Petros a fait spécialement appel à lui pour que nous puissions avoir un échange en Anglais...
Visites ensemble des chutes, interview, quelques photos et inquiétudes de nos hôtes de repartir sur la route en soirée. Il craignent les Albanais et le tort que ceux-ci pourraient nous faire. Du coup, non par crainte mais plutôt écoutant notre humeur et nos émotions du jour, nous prenons un hôtel.
Rencontre d'Alexia, dans un petit resto. Femme d'une cinquantaine, grecque née en Belgique et habitant Edessa depuis 9 ans. Pour elle, son mari et ses 4 enfants, la qualité de vie est bien supérieure à celle de la Belgique bien qu'elle ne gagne que 2,50 euros de l'heure. Ici pour elle, l'argent n'est pas important ni les biens matériels. Il est compensé par une solidarité local et le soleil ! Rentrées, petit travail de restitution, méditation, dodo !
